Pyrite :

La pyrite est un minéral sulfureux qui se trouve dans les pierres sédimentaires et peuvent provenir par exemple des carrières. Elles sont utilisées pour faire de la pierre concassée servant pour les remblais sous les planchers de béton. Lorsque la pyrite est en contact avec de l’eau et de l’oxygène, il se produit une réaction chimique appelée sulfatation qui est à l’origine du gonflement de la pierre concassée et du béton. Cette réaction est généralement lente et peut prendre plusieurs années avant de causer des dégâts. On reconnait souvent ce problème par des fissures soulevées sur la dalle de béton en forme d’étoiles ou de croix. On peut remarquer aussi une poudre blanche qui sort des fissures et qui est causé par la formation de gypse lors de la réaction chimique.

Ocre ferreuse :

Une bactérie qui s’attaque au fer en présence d’eau et d’air est la cause du développement de l’ocre ferreuse. Cette dernière se manifeste par une boue gélatineuse de couleur orangée. Les conditions propices du développement de l’ocre ferreuse sont un sol ferreux et une nappe phréatique élevée. La boue résultante de l’ocre ferreuse peut obstruer les conduits de drainage des fondations et causer des problèmes importants tels que l’humidité excessive ou les infiltrations d’eau au sous-sol.

Moisissure :

Les moisissures appelées aussi champignons microscopiques font partie d’une grande partie de micro-organismes qui comprennent les champignons et les levures. Ces micro-organismes peuvent se reproduire rapidement et produire des spores qui contiennent des toxines. Lorsque ces spores sont inhalées, ils se logent dans les voies respiratoires. Cette situation peut causer des allergies, des irritations ou des intoxications. La moisissure se manifeste généralement par des tâches sur des matériaux, des odeurs de moisi, de la pourriture dans le bois, etc.

Radon :

Le radon est un gaz radioactif souterrain inodore et incolore. À concentration élevée, il peut être nocif pour les personnes qui y sont exposées à long terme et peut causer le cancer du poumon. Le radon provient de la dégradation de l’uranium présent dans le sol et sa concentration peut varier d’une région à l’autre. Il ne peut pas être détecté sans un appareil de mesure (dosimètre) qui permet de mesurer sa concentration. Son unité de mesure est en becquerel par mètre cube (Bq/m3). À l’air libre, le radon ne comporte pas de danger pour la santé puisque sa concentration est généralement assez faible (7 à 10 Bq/m3).

Vermiculite :

La vermiculite est un minerai semblable au mica. Sa caractéristique est qu’est-elle est très légère et a de bonnes propriétés isolantes et ignifuges (résistance au feu). Elle a une couleur brune, grise et dorée et a l’apparence de cailloux de dimension variant entre 2 et 10 millimètres. Elle a été utilisée avant les années 1980 dans l’isolation des entretoits. Dans certains cas, la vermiculite peut contenir l’amiante et c’est cette situation qui peut causer un problème de santé.

MIUF :

La mousse isolante d’urée de formaldéhyde connu sous le nom MIUF est un isolant développé dans les années 1950 en Europe dont le but est de bien isoler les cavités difficiles d’accès des murs des habitations. Ses composantes de base sont la résine d’urée-formol, un agent gonflant et l’air comprimé. Dans les années 1970, l’intérêt pour l’efficacité énergétique a incité l’utilisation de la MIUF dans l’isolation des bâtiments déjà existants suite à la facilité et au faible coût de son application : l’isolant était généralement injecté par des trous à intervalles réguliers d’environ 1 centimètre réalisés sur le revêtement extérieur du bâtiment.

Filage électrique en aluminium :

Le filage électrique en aluminium était utilisé au Québec dans les années 1970. La motivation de son utilisation était son faible coût par rapport au cuivre pendant cette époque. Le filage électrique en aluminium a une mauvaise réputation puisqu’on croit qu’il a été à l’origine de plusieurs incendies. D’ailleurs, plusieurs compagnies d’assurance habitation ont des réticences à assurer des bâtiments avec présence de câblage électrique en aluminium.

Poly-B :

A la fin des années 1980, le poly-B (polybutylène) était utilisé au Canada en plomberie pour les conduits d’alimentation en eau. Le poly-B a plusieurs avantages par rapport à la tuyauterie traditionnelle en cuivre. Il est souple, vient en rouleaux, avait moins de joints et il est moins bruyant. Il est plus économique en matériau et en main d’œuvre. Cependant, Ces tuyaux de plastiques généralement gris avaient tendance à se détériorer par l’action du chlore contenu dans l’eau potable. Les fuites survenaient particulièrement aux joints et parfois directement sur les tuyaux.